Pourquoi le cobrowsing devient un incontournable de l’expérience client efficace ? - blog relation client

Le cobrowsing redéfinit profondément la manière dont les entreprises accompagnent leurs clients en ligne. Au-delà de l’assistance technique, cette technologie offre un terrain fertile pour réinventer l’expérience utilisateur, renforcer la relation client et stimuler les conversions. Voici comment aller plus loin, avec un positionnement ambitieux.

1. Révéler les micro-frictions avant qu’elles n’apparaissent

La plupart des pertes de conversion ne se produisent pas sur des bugs critiques ou des erreurs visibles. Elles naissent dans les micro-frictions : ces moments où l’utilisateur hésite, s’interrompt, ou doute, sans jamais le verbaliser. Ces signaux faibles, souvent imperceptibles à l’œil nu, sont pourtant des indicateurs puissants d’un besoin d’assistance… ou d’un risque d’abandon.

Identifier les signes invisibles d’hésitation

Grâce au cobrowsing combiné à des outils d’analyse comportementale (heatmaps, replays, analytics UX), il devient possible de détecter des comportements révélateurs de friction cognitive ou émotionnelle :
  • Allers-retours entre deux pages sans clic décisif
  • Survol prolongé d’un bouton sans passage à l’acte
  • Scrolls frénétiques ou très rapides, signe d’un utilisateur perdu
  • Tentatives multiples d’interaction sur un même champ (formulaire mal compris, message d’erreur invisible)
  • Souris immobile pendant plus de 10 secondes sur une zone d’appel à l’action
Ces signaux, analysés en temps réel, permettent de générer un score de friction utilisateur, qui déclenche alors une invitation proactive à une session de cobrowsing.

Mettre en place des déclencheurs intelligents

Ce qui fait la différence, ce n’est pas le simple monitoring, mais l’automatisation des moments d’intervention. Voici quelques exemples d’automatisations à fort potentiel :
  • Si un utilisateur reste plus de 8 secondes sur un formulaire de paiement sans compléter un champ → pop-up discrète « Besoin d’aide ? Un conseiller peut vous accompagner ».
  • Si un utilisateur change de page plus de 5 fois en moins de 60 secondes → trigger de proposition de cobrowsing en bas d’écran.
  • Si un utilisateur échoue 2 fois à se connecter → déclenchement d’un chat + suggestion de prise en main visuelle de l’écran.
Astuce métier : ces règles ne doivent pas être figées. Testez plusieurs seuils, analysez les taux de clics sur vos déclencheurs et affinez la granularité de vos règles de friction.

Intégrer la friction dans votre scoring client

Si vous utilisez un CRM comme Simple CRM, vous pouvez aller plus loin en intégrant les micro-frictions comme critère de scoring client. L’intérêt ? Identifier les leads tièdes à réactiver ou les clients fidèles qui rencontrent un obstacle invisible.
Chaque événement de friction détecté peut ajouter des points à un score d’alerte.
Un score élevé peut créer automatiquement une tâche pour un conseiller ou un suivi téléphonique.
Une session de cobrowsing peut être proposée automatiquement via email ou SMS s’il s’agit d’un client connu.
Ce pont entre comportement en temps réel et relation client personnalisée est un avantage stratégique immense.

Transformer la friction en opportunité

Plutôt que de subir ces hésitations silencieuses, vous pouvez les convertir en opportunités commerciales ou relationnelles :
  • Un utilisateur qui hésite entre deux produits peut être orienté par un conseiller en cobrowsing… et convaincu de prendre l’option premium.
  • Un visiteur bloqué dans une simulation de devis peut être débloqué immédiatement, évitant un abandon de panier.
  • Un client déjà engagé, mais frustré par un formulaire, peut repartir rassuré et fidélisé.
Ce que vous évitez, c’est non seulement la perte d’un lead, mais aussi l’effet délétère d’un mauvais souvenir utilisateur. Le cobrowsing devient alors un outil de réassurance instantanée, combinant psychologie comportementale et efficacité technique.

2. Déployer le cobrowsing comme outil de formation interne

Le cobrowsing est souvent perçu comme un outil à destination exclusive du client. Pourtant, il constitue un levier pédagogique puissant pour améliorer la montée en compétences des équipes internes. Là où des formations classiques s’essoufflent, l’utilisation du cobrowsing en situation réelle permet un apprentissage par l’exemple, en contexte, et avec un feedback immédiat. Ce chapitre explore une nouvelle façon d’en faire un catalyseur de performance collective.

Observer, analyser, apprendre : la puissance de la session réelle

Les sessions de cobrowsing enregistrées (avec consentement explicite, conformément au RGPD) représentent une mine d’or pour la formation. Elles exposent les points forts, les erreurs courantes et les meilleures pratiques dans des situations 100 % réelles, là où les jeux de rôles échouent souvent à capturer la complexité d’une interaction client.
Utilisations clés des enregistrements :
  • Bibliothèque de cas pratiques : constituez une vidéothèque de sessions emblématiques (objection forte, upsell réussi, client difficile…).
  • Auto-évaluation assistée : chaque conseiller peut revoir ses propres interventions, avec une grille de lecture fournie par le formateur.
  • Débriefing collectif : en équipe, sélectionnez une session par semaine et organisez un « conseil qualité » pour extraire les leçons opérationnelles.
Astuce pédagogique : combinez chaque session à un mini quiz ou une grille d’auto-évaluation pour ancrer les apprentissages.

Coaching croisé et peer learning

Le cobrowsing permet aussi de mettre en place une logique de formation transversale entre conseillers, basée sur l’observation mutuelle :
Un junior peut suivre en direct (sans interaction) une session menée par un expert.
Un conseiller expérimenté peut intervenir en support silencieux (chat privé) pour guider un collègue en difficulté, sans que le client s’en rende compte.
En mode supervision, un manager peut suggérer en direct une reformulation ou un argument à utiliser.
Cette approche favorise une culture de l’apprentissage continu, fluide et collaborative, en rupture avec les silos classiques des équipes support.

Créer une grille de compétence spécifique au cobrowsing

La pratique du cobrowsing nécessite des compétences spécifiques, différentes de celles d’un simple support chat ou email :
  • Clarté pédagogique à l’oral, avec synchronisation visuelle
  • Anticipation des besoins du client sans l’interrompre
  • Utilisation fluide des outils CRM et des assistants visuels
  • Capacité à guider sans prendre la main, en laissant l’autonomie au client
Formalisez une grille de compétence dédiée au cobrowsing. Cela permet d’objectiver les progressions, de structurer les entretiens individuels, et de valoriser l’expertise de certains profils autrement sous-utilisés.

Mesurer l’impact de la formation par le cobrowsing

L’intérêt du cobrowsing dans la formation interne ne se limite pas à l’amélioration qualitative : il a aussi un impact mesurable.
Voici quelques indicateurs de suivi pertinents :
  • Réduction du temps moyen de résolution après 4 semaines de formation
  • Amélioration du NPS ou CSAT sur les sessions accompagnées
  • Taux d’auto-correction des erreurs (mesuré via replays de sessions)
  • Hausse du taux de prise en main proactive (conseillers plus confiants)
En comparant ces données avant/après formation, vous pouvez justifier le ROI du dispositif, et l’intégrer à un plan de développement des compétences reconnu en interne (notamment dans le cadre du CPF ou de la GPEC, selon votre secteur).

Vers une nouvelle culture d’entreprise apprenante

Intégrer le cobrowsing dans la formation, c’est aussi promouvoir un nouveau rapport à l’apprentissage : moins descendant, plus agile, ancré dans la réalité. Vos conseillers gagnent en autonomie, en fluidité, et surtout en légitimité. Ils deviennent des acteurs actifs de l’expérience client, capables d’évoluer en continu sans dépendre exclusivement de la formation formelle.
À terme, ce dispositif permet non seulement de mieux former, mais aussi de mieux fidéliser vos talents. Car un agent qui sent qu’il progresse, qui se sent accompagné et valorisé, est un agent qui reste, et qui s’investit.

3. Introduire la magie du cobrowsing prédictif

Et si vos conseillers pouvaient devancer les attentes de vos clients ? Le cobrowsing prédictif ouvre une nouvelle ère dans la relation client : une assistance proactive, contextuelle et personnalisée, déclenchée avant même que le client ne formule une demande explicite. Grâce à l’analyse comportementale et à l’intelligence artificielle, ce modèle transforme la relation client en expérience augmentée.

Anticiper les intentions avant qu’elles ne deviennent des obstacles

Le cobrowsing prédictif repose sur la capacité à analyser en temps réel les signaux faibles de navigation, afin de déduire l’intention probable de l’utilisateur. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est de la data appliquée :
  • Un utilisateur qui consulte deux fois la page « Tarifs » et revient sur la FAQ cherche probablement une validation rationnelle d’achat.
  • Un client qui reste plus de 40 secondes sur la liste des fonctionnalités, après avoir rempli un formulaire de contact, hésite sur la valeur ajoutée réelle.
  • Une navigation répétitive sur les pages d’intégration suggère une préoccupation technique ou IT à anticiper.
En analysant ces patterns à grande échelle, vous pouvez activer des scénarios cobrowsing prédictifs ultra-ciblés.

Créer des parcours d’assistance préconfigurés

L’idée n’est pas seulement de réagir, mais de proposer proactivement des actions contextualisées. Voici quelques cas concrets à déployer :
  • Sur un SaaS B2B : si le client consulte la documentation API sans être développeur, un agent spécialisé peut proposer un accompagnement en cobrowsing avec un argumentaire métier.
  • Sur un site e-commerce : après 3 abandons de panier dans le mois, une session cobrowsing est automatiquement proposée dès que le client affiche une fiche produit > 10 secondes.
  • Dans un tunnel de conversion complexe : si l’utilisateur clique 3 fois sur "Précédent", une pop-up discrète propose une session d’assistance guidée, sans téléchargement.
Astuce métier : ces scénarios peuvent être déclenchés par des règles dynamiques combinant navigation, comportement, profil CRM, et score d’intention.

L’agent augmenté : conseiller, pas simple exécutant

Dans une logique prédictive, le conseiller n'est plus dans une posture défensive. Il devient un guide capable de personnaliser l’expérience en temps réel. Grâce à un tableau de bord intelligent, il visualise :
  • Les zones où le client a bloqué récemment
  • Les éléments déjà consultés et ignorés
  • Les produits ou options similaires explorés
  • Les suggestions d’aide générées automatiquement par l’IA
Ce cobrowsing augmenté permet de co-naviguer avec plus de pertinence, en évitant les redites ou les pertes de temps. Le conseiller est assisté par une couche d’analyse prédictive, mais garde le contrôle de l’interaction humaine.

Allier prédictif et personnalisation émotionnelle

La grande force du cobrowsing prédictif, c’est qu’il permet de mêler la puissance du traitement de données à la finesse émotionnelle d’un échange humain. Voici comment en tirer le meilleur parti :
  • Lorsqu’une friction émotionnelle est détectée (hésitation sur les prix, retour sur la page CGV), proposez une prise en main sans engagement, juste pour “vérifier que tout est clair”.
  • Lorsque l’utilisateur survole plusieurs fois une option haut de gamme sans cliquer, suggérez en session une offre personnalisée, en fonction de son historique CRM.
Si un client fidèle effectue une opération rare (modification d’un abonnement), proposez automatiquement un cobrowsing guidé avec un conseiller senior.
Le but : transformer une friction latente en geste de soin.

Implémentation technique : par où commencer ?

Pas besoin de construire une IA maison pour vous lancer. Voici une feuille de route simple :
  • Identifier 3 parcours critiques (ex. : souscription, demande de devis, passage à l’acte).
  • Lister les micro-comportements typiques de doute ou d’échec à ces étapes.
  • Configurer des déclencheurs comportementaux intelligents, liés à une base CRM (via des outils no-code comme Zapier, Pendo, Segment, ou intégrés à un CRM comme Simple CRM).
  • Former les conseillers à cette nouvelle posture de « guide proactif », en leur fournissant des scénarios d’intervention typiques.
  • Mesurer l’impact (taux d’engagement cobrowsing, taux de conversion, taux de satisfaction spécifique aux interventions prédictives).

Une révolution silencieuse mais stratégique

Le cobrowsing prédictif ne vise pas à « surveiller » l’utilisateur. Il vise à l’accompagner sans intrusivité, en lui offrant la bonne aide, au bon moment, sans qu’il ait à la demander. C’est un changement de paradigme dans l’expérience client : moins réactif, plus proactif, et surtout plus personnalisé.
Les entreprises qui adopteront cette logique rapidement bénéficieront d’un triple avantage :
  • Des conversions en hausse, grâce à la réassurance en temps réel.
  • Une fidélisation renforcée, car le client se sent compris sans effort.
  • Une efficacité interne démultipliée, via l’anticipation des demandes.

4. Briser les silos entre marketing et support

Dans la plupart des entreprises, le marketing et le support client fonctionnent comme deux entités parallèles : l’un conçoit l’expérience, l’autre la répare. L’un promet, l’autre rassure. Le problème ? Ce découplage génère des incohérences, des pertes d’information et une déconnexion profonde entre les intentions stratégiques et la réalité vécue par les clients. Le cobrowsing, souvent vu comme un outil d’assistance, peut devenir un pont structurant entre ces deux mondes, s’il est utilisé intelligemment.

Mettre en commun les données invisibles

Le marketing s’appuie sur des KPIs quantitatifs : taux de clics, conversions, parcours clients… Mais il lui manque les signaux qualitatifs issus des moments de friction : pourquoi un client hésite, ce qu’il ne comprend pas, ce qui le bloque vraiment.
Le support, lui, est en première ligne. Il entend ce que les dashboards ne montrent pas. Mais faute de canaux de remontée structurés, ces informations restent souvent anecdotiques.
Le cobrowsing crée une base commune de compréhension : il enregistre les vrais obstacles, expose les incompréhensions récurrentes, révèle les attentes implicites. Il devient un outil de connaissance client partagé, à la fois source de matière pour les campagnes marketing et levier de priorisation pour le support.
Cas concret : après plusieurs sessions de cobrowsing sur une landing page, le support constate que 40 % des visiteurs ne trouvent pas le CTA « Demander une démo ». L’équipe marketing, informée, revoit l’ergonomie et les performances de la page bondissent de 22 % en une semaine.

Instaurer un feedback loop régulier

La clé, ce n’est pas juste d’avoir l’info. C’est de l’utiliser en temps réel et de manière collaborative. Le cobrowsing doit s’inscrire dans un processus de feedback continu entre support et marketing. Comment?
Mise en place d’un reporting croisé bi-hebdomadaire : les agents support remontent 3 blocages ou objections client fréquents observés en cobrowsing. L’équipe marketing propose en retour des ajustements ou tests A/B ciblés.
Création d’un registre d’obstacles dans le CRM : chaque friction identifiée dans une session de cobrowsing est taguée, catégorisée, et partagée. Cela devient un matériau précieux pour les UX designers, les copywriters ou les chefs de produit.
Déploiement de sprints conjoints support-marketing : une fois par mois, 2 heures de co-analyse de sessions cobrowsing pour produire des quick wins. Cela humanise les échanges et accélère la résolution des points de rupture.

Repenser le parcours client comme un continuum

Le cobrowsing remet en question une vision obsolète du parcours client découpé en tranches (acquisition → activation → fidélisation). Il montre que l’engagement, l’explication, la réassurance doivent être omniprésents.
Voici une proposition d’organisation innovante :
  • Le marketing devient curateur d’intentions : en se nourrissant des sessions de cobrowsing, il adapte ses contenus pour coller à la réalité vécue.
  • Le support devient amplificateur de conversion : formé aux messages et aux offres marketing, il ne se contente plus de résoudre — il valorise, contextualise, transforme l’assistance en acte de vente.
Vision d’avenir : un conseiller support, via une session cobrowsing, détecte qu’un client utilise 40 % du potentiel d’un module premium. Il initie un essai ciblé, piloté par une campagne orchestrée par le marketing. Résultat : upsell + satisfaction client + alignement parfait des discours.

Revaloriser les rôles, redéfinir les frontières

Ce décloisonnement suppose aussi de changer les postures mentales. Le marketing ne doit plus voir le support comme un canal réactif, mais comme un capteur intelligent de signaux faibles. Le support ne doit plus se penser comme un simple pare-feu, mais comme un acteur de la promesse client.
Cela passe par :
  • Une formation croisée (le support assiste à la construction des campagnes ; le marketing observe des sessions en direct),
  • Des objectifs partagés (par exemple, un taux de conversion commun sur les leads qualifiés par le support),
  • Une culture de la co-création, où les idées remontées des sessions client en cobrowsing peuvent influencer le contenu, le design, voire la roadmap produit.

Un alignement stratégique, pas un simple outil

Le cobrowsing n’est pas un gadget de plus dans la boîte à outils digitale. C’est un point de convergence opérationnelle qui révèle des lacunes de communication… et offre le moyen de les résoudre. En s’appuyant sur les insights issus des vraies interactions, vous pouvez faire émerger une stratégie client intégrée, où chaque interaction devient une opportunité de mieux comprendre, mieux convaincre, mieux servir.
Les entreprises capables de tisser ce lien organique entre marketing et support auront une longueur d’avance décisive dans un monde où l’expérience client se joue sur des détails… et sur une cohérence parfaite à chaque étape.

5. Pourquoi aller plus loin ?

Parce que l'assistance en ligne ne peut plus se contenter d’être réactive. Parce que l'expérience client ne se joue plus seulement après l'achat, mais dès les premiers mouvements de souris. Parce que dans un monde saturé d’outils, c’est la capacité à orchestrer une expérience fluide, humaine et prédictive qui fait toute la différence.
Le cobrowsing n’est pas un simple gadget visuel. C’est une porte d’entrée vers une transformation profonde de votre relation client. En le poussant plus loin que l’assistance de base, vous réinventez :
  • Le rôle de vos équipes support, qui deviennent des experts de l’expérience, plus proches de la stratégie que du dépannage.
  • La mission de votre marketing, qui s’aligne enfin sur les vrais besoins, exprimés ou non.
  • La logique de vos parcours, où chaque point de contact devient un moment d’adhésion, de compréhension, de conversion.
Aller plus loin avec le cobrowsing, c’est reconnaître que l’accompagnement est un facteur de performance, pas un coût. C’est comprendre que la meilleure manière de convaincre, ce n’est pas d’expliquer plus… mais d’être là au bon moment, avec la bonne posture.
Enfin, c’est faire de votre entreprise un espace où l’on apprend des clients en permanence. Où les silos tombent. Où l’excellence opérationnelle rencontre l’intelligence humaine.

Conclusion

Le cobrowsing est sur le point de passer d’un simple canal de support à un moteur de valeur stratégique sur toute la chaîne client. De l’anticipation des besoins à la formation des équipes, en passant par l’optimisation du ROI, c’est un levier puissant pour réinventer la relation client, améliorer l’efficacité opérationnelle et soutenir la croissance. Si vous cherchez à tester un CRM qui intègre naturellement ces dimensions, Simple CRM propose une offre de test personnalisée : demandez une démonstration aujourd’hui pour découvrir comment innover directement dans vos parcours clients.
Le cobrowsing ne doit plus être perçu comme une simple assistance visuelle. C’est un accélérateur de fluidité, un facilitateur de compréhension, un créateur de lien humain dans un monde numérique souvent impersonnel.
En combinant réactivité, personnalisation et intelligence contextuelle, le cobrowsing permet aux entreprises de :
  • Réduire la frustration des utilisateurs face à des interfaces complexes.
  • Augmenter significativement les taux de conversion et la satisfaction client.
  • Optimiser le temps de résolution tout en renforçant la qualité du service.
  • Créer une synergie inédite entre support, marketing, produit et ventes.
  • Préparer le terrain à une expérience client prédictive et proactive.
Mais plus encore, il permet de réintroduire de l’empathie dans des parcours digitalisés. Il transforme chaque session en une opportunité d’écoute, de conseil, voire de co-création. Ce n’est pas seulement un outil d’assistance. C’est un changement de posture, une réinvention du rôle du conseiller, une nouvelle philosophie de la relation client.
Alors oui, le cobrowsing devient un incontournable. Pas parce que c’est une tendance, mais parce qu’il répond profondément aux attentes silencieuses des utilisateurs modernes : être compris sans avoir à s’expliquer longuement, être aidé sans être jugé, être accompagné sans renoncer à son autonomie.

FAQ 

Qu’est-ce que le cobrowsing exactement ?

Le cobrowsing, ou co-navigation, est une technologie qui permet à un conseiller et à un client de naviguer ensemble en temps réel sur une même interface web, sans que l’utilisateur ait besoin d’installer quoi que ce soit. Contrairement au partage d’écran, le cobrowsing ne donne pas accès à l’ensemble du poste de travail, mais uniquement à la page web concernée, ce qui le rend plus sécurisé et plus ciblé.

Quelle est la différence entre cobrowsing et chat en ligne ?

Le chat permet une communication textuelle, souvent utile pour de simples questions. Le cobrowsing, quant à lui, permet une assistance active : le conseiller peut cliquer, surligner, guider visuellement l’utilisateur. Les deux sont complémentaires. L’un informe, l’autre accompagne dans l’action.

Le cobrowsing est-il sécurisé pour les utilisateurs ?

Oui. Les solutions de cobrowsing avancées masquent automatiquement les informations sensibles (numéros de carte bancaire, mots de passe, données personnelles). Le conseiller ne voit que ce qui est autorisé. De plus, aucun accès à l’ordinateur du client n’est possible, ce qui renforce la confidentialité.

Le cobrowsing ralentit-il la navigation ?

Non. Les solutions modernes sont conçues pour être légères et instantanées. Elles fonctionnent dans le navigateur sans téléchargement, avec des performances optimisées même en cas de connexion lente. Certaines plateformes comme Simple CRM ont intégré le cobrowsing en natif pour garantir une fluidité maximale.

Est-ce que le cobrowsing est adapté à tous les secteurs ?

Oui, à condition de l’adapter aux usages. Il est particulièrement pertinent pour :
  • Les services financiers (aide à la souscription, compréhension de contrats)
  • Les logiciels B2B (onboarding, activation, upsell)
  • L’e-commerce (aide à la commande, gestion du panier)
  • L’administration ou les télécoms (remplissage de formulaires complexes)
Le point commun : un besoin d’assistance à valeur ajoutée dans un environnement digitalisé.

Faut-il une équipe dédiée pour le cobrowsing ?

Pas nécessairement. Il peut être intégré dans les équipes de support existantes. Toutefois, pour exploiter son plein potentiel (formation, conversion, upsell), il est utile de former les agents à une posture d’accompagnement active, différente du support classique.

Peut-on automatiser le déclenchement du cobrowsing ?

Oui. Avec les bons outils, vous pouvez déclencher automatiquement une proposition de session cobrowsing en fonction :
  • Du comportement de navigation (temps passé sur une page, retour arrière…)
  • Du profil CRM de l’utilisateur (VIP, historique, intentions)
  • Du tunnel de conversion (blocage sur le paiement, abandon récurrent…)
C’est la base du cobrowsing prédictif, levier d’ultra-personnalisation.

Comment mesurer l’efficacité du cobrowsing ?

Les indicateurs à suivre sont nombreux, selon vos objectifs :
  • Réduction du temps de résolution des demandes
  • Amélioration du taux de conversion sur les parcours assistés
  • Hausse du CSAT/NPS après session
  • Diminution du taux de churn sur les utilisateurs accompagnés
  • Réduction du nombre de tickets répétés pour les mêmes problématiques

Peut-on tester le cobrowsing facilement ?

Absolument. Des solutions comme Simple CRM proposent une intégration native du cobrowsing dans le parcours utilisateur, sans code et sans friction. Vous pouvez en quelques clics déclencher une démonstration ou tester le module dans un environnement réel.

Les définitions utiles

Quelle est la définition du peer learning?

Le peer learning (ou apprentissage entre pairs) désigne une méthode pédagogique dans laquelle des individus apprennent les uns des autres, en dehors d’une relation hiérarchique classique entre un « sachant » (formateur, enseignant) et un « apprenant ».
Le peer learning est un mode d’apprentissage collaboratif où des personnes de niveau équivalent partagent leurs connaissances, leurs expériences et leurs compétences pour progresser ensemble.

Les caractéristiques clés du peer learning :

  • Réciprocité : chaque participant peut tour à tour enseigner et apprendre.
  • Égalité : il n’y a pas d’expert officiel, mais une valorisation des savoirs de chacun.
  • Interaction active : discussions, résolutions de problèmes, démonstrations pratiques.
  • Contexte informel ou structuré : cela peut se produire de manière spontanée (entre collègues, étudiants…) ou dans un cadre organisé (groupes de co-développement, ateliers collaboratifs, communautés d’apprentissage).
Exemples :
En entreprise : un développeur partage avec ses collègues une méthode de travail qu’il a découverte récemment, et ensemble ils en discutent pour l’adapter à leur projet.
En éducation : deux étudiants s’entraident pour comprendre une notion complexe en l’expliquant avec leurs propres mots.
En formation continue : des salariés participent à un atelier où chacun présente un retour d’expérience et en tire des enseignements collectifs.

Pourquoi le peer learning est puissant :

Il favorise la mémorisation : expliquer à autrui renforce la compréhension.
Il stimule l’engagement : les participants sont plus impliqués car acteurs du processus.
Il décloisonne l’information : les savoirs circulent horizontalement, sans dépendre d’un canal unique.

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