Mauvaise idée : ne pas prêter attention aux râleurs
"Le râleur, même s'il est énervant, est une personne engagée qui voit et critique les dysfonctionnements", définit la journaliste Annie Khan. De fait, il est à même de faire progresser l'organisation.Mauvaise idée : se satisfaire de collaborateurs qui restent tard au bureau
Si l'absentéisme est un fléau, le présentisme aussi ! "En France, un salarié qui part tôt est mal vu, alors que celui qui reste tard est apprécié de sa hiérarchie", souligne Annie Kahn.Or, le chercheur américain Ron Goetzel démontre que les coûts liés au présentisme représentent 18 à 60 % des coûts qu'un employeur doit supporter en raison des problèmes de santé de ses salariés.
Respectons le vieil adage : qui veut aller loin ménage sa monture.
Mauvaise idée : mettre en place une boîte à idées et lui laisser prendre la poussière
Le management participatif, c'est bien, mais à l'unique condition d'aller jusqu'au bout de l'intention. Ainsi, mettre en place une boîte à idées pour recueillir les suggestions des collaborateurs et ne pas donner suite est un mauvais signal. "La boîte à idées, et plus largement tous les systèmes de management participatif, sont généralement vertueux, constate Annie Kahn. Mais quand on demande leur avis aux salariés et que l'on n'en tient pas compte, c'est pire que tout !".A signaler que le logiciel en ligne SIMPLE CRM sera dôté d'une boite à idée électronique à partir de septembre 2014.
Vraie bonne idée : recruter des "culpabilisés chroniques"
Le culpabilisé chronique est une personne ayant une forte propension à la culpabilisation. "Ce défaut, à petite dose bien sûr, peut cacher de nombreuses qualités. En général, ce sont des gens qui veulent bien faire, des perfectionnistes", note Annie Kahn.Trois chercheurs américains ont démontré que les personnes qui culpabilisent facilement sont plus honnêtes et plus humbles, ce qui influence positivement l’ambiance de travail.
Vraie bonne idée : mettre en place des "conversational thursdays"
Après les casual fridays (les vendredis décontractés), voici venu le temps des conversational thursdays (les jeudis de la conversation). « Le monde de l'entreprise mue et il est fort regrettable et dommageable de constater que l'écoute y a de moins en moins sa place. », constate la journaliste.Vraie idée : réhabiliter les déjeuners d'affaires
Le profit vient en mangeant, selon le professeur américain en entrepreneuriat Lakshmi Balachandra. L'expérience qu'elle a menée a permis de démontrer que ceux qui négocient au restaurant obtiennent un accord permettant de dégager un profit de 12 % supérieur à celui obtenu par ceux négociant en salle de réunion.
Source : http://www.chefdentreprise.com/Thematique/management-rh-1026/management-10118/Breves/Management-bonnes-fausses-bonnes-idees-233387.htm sur base du livre « Les râleurs sont les meilleurs et autres vérités scientifiquement prouvées sur l'entreprise » d'Annie Kahn, Éditions JC Lattès, 5 février 2014.