La loi Travail du 21 juillet 2016 a consacré l’existence d’un « droit à la déconnexion » pour tous les salariés. Il est désormais prévu à l’article L. 2242-17 du Code du travail, qu'il doit exister une réelle séparation de fait, entre la vie professionnelle et personnelle.
L’objectif est de diminuer le stress et la charge mentale, et d’éviter tout sentiment de « culpabilité » la déconnexion étant actée comme un droit, et donc un sens une obligation.
63% des employés font usage des technologies de l’entreprise en dehors de leur temps de travail quand seulement 22% des entreprises optent pour des outils qui limitent cette utilisation durant les heures de repos.
Ceci est un réel risque, puisque près de 20% des Français actifs se disent en situation de burn-out avec comme cause principale l’intensité du travail, ce rythme soutenu étant dû en grande majorité par l’hyperconnectivité que le travail implique.
69% des actifs considèrent le droit à la déconnexion comme un progrès pour la qualité de vie dans l'entreprise. L'appliquer dope donc positivement votre marque employeur.
En plus d’améliorer l’image de la structure, il est prouvé via une étude réalisée par l’Université de Warwick au Royaume-Uni que des salariés qui ne sont pas connectés en dehors des heures de bureaux sont plus productifs d’au moins 12% et des entreprises ont bénéficié d'une augmentation du CA allant jusqu'à 21%, environs 8 mois après avoir instancié un droit à la déconnexion stricte.
Pour arriver à un tel résultat, à une époque où le télétravail est la norme, il est essentiel de passer par une étape pédagogique tant à destination du salarié que de l’entreprise. Il est impératif d’intégrer que le tout distanciel n’est pas synonyme du tout disponible et de mettre à disposition des méthodes et outils pour réellement déconnecter.
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